(Je me excuse de mon français... même si je me débrouille... suis très loin de parler ou écrire correctement. F.S.C.)

08/11/2011


Un petit aperçu du montage de l'expo "PELUCHE" au Duquesnoy , avec Szymon Dabrowski.
Merci

28/10/2011

Ferran Sanchez Castillo perçoit les corps comme on parcourt un chemin inconnu qui ne peut que ramener à soi. Il les utilise comme miroir de son étreinte pour le genre humain et ce, à travers le nu masculin. Une projection de peluches humaines en forme d’interrogation sur l’être qu’il fût et sur celui qu’il est. Chaque corps raconte de son propre être dans un espace tendu par la seule limite du cadre. En seulement deux ou trois poses subtilement suggérées à ces corps, il poussent ces derniers à la conquête de leur être plein et entier dans ce qu’il a de plus lumineux.


Son travail photographique respire comme il existe avec autrui, par un questionnement au-delà de tout jugement de valeur. Par sa constante bienveillance à l’égard des hommes qui posent pour lui, il réussit à fixer sur le papier cet être-là masculin, à chaque fois beau dans le singulier dans son identité. Bien sûr, son sens de l’esthétisme met en scène une certaine représentation du Beau. Mais il ne s’agit pas d’une Beauté falsifiée par le paraître mais uniquement créée par la vérité de l’être en devenir qui se fige face à son objectif le temps que dure le déclencheur de la lumière.


Le symbolisme permet de questionner, de poser la question du pourquoi être humain.


Comme à trois ans où la peluche, objet transitionnel d’un amour inconditionnel, rassure pendant l’absence de la mère. Cet âge primaire de l’existence humaine où les premières interrogations surgissent de l’Inconscient pour se verbaliser. C’est l’authenticité de cette mise en route du questionnement dans la conscience humaine que Ferran Sanchez Castillo recherche dans son univers peuplé de centaures d’un genre nouveau, des peluches à corps d’homme.


Cet objet symbolique aide à trouver le sommeil des premières solitudes conscientes de l’enfant. Il devient le moyen de transfert de l’amour absolu pour cette maman, cette mère, cette génitrice qui donna plus que la vie ; la mort par l’enfantement.


Dans cette première absence, le petit être en peluche tient compagnie dans l’apprentissage du rapport à autrui, et donc de l’amour.


Bientôt nous devenons adulte pour oublier nos peluches d’enfant comme les aimés disparus trop vite. Ne réapparaissent-ils pas de notre Inconscient beaucoup plus tard sous des formes plus humaines ? Ne nous attachons-nous pas parfois à des personnes pour le simple fait de se sentir rassuré d’être vivant ? N’essayons-nous pas de temps en temps de les posséder pour se réveiller avec la sensation d’avoir réussi à survivre à une nuit supplémentaire ?


Ferran Sanchez Castillo se questionne avec le même émerveillement authentique que tout être humain possède à l’âge de trois ans. Il entre ainsi dans un questionnement perpétuel qui est à chaque fois un retour à soi, à sa condition d’être-là-pour-autrui. A travers ces personnages hybrides symbolisés dans son monde fantasmagorique, Ferran Sanchez Castillo vous invite à entrer dans le microcosme bigarré de son questionnement d’enfant, de son questionnement sur l’identité du genre et de son questionnement sur la nature des relations humaines.


Aviez-vous une peluche ?


Texte:
Chalvi Deveyan

19/10/2011


La lutte pour la reconnaissance et l'amour.
ou les perturbations interpersonnelles dans le processus de détachement de l'enfant a l’égard de son entourage.

Quand j'ai rencontré Ferran un matin pour qu'il me présente son travail autour d'un café et me demande d'écrire quelques lignes dessus, il m'a parlé de l'objet transitionnel comme extension du corps de part l'absence de la mère. En regardant les photos qu'il me présentait je me suis souvenu une formule Hégélienne "être soi-même dans un étranger" et donc pour moi je ne voyais pas dans ce travail la retranscription d'un passage a la maturité mais plutôt une projection de la charge émotive de nos désirs, de ses désirs.

Parce que l'artiste désire. Il désire notre amitié. Il désire jouer. Il joue de l'égo. Il joue de l'image. Il joue de notre image...

Ferran travaille l'ANIMA ou la représentation féminine au sein de l'imaginaire collectif pour réguler nos peurs et établir une relation autour du désir. Il charge ses images d'énergie de l'inconscient, de rêves, il refoule nos pulsions et les communique pour devenir. Il fait le travail vital a l'activité compensatrice du MOI source du renouveau de l'être par la compréhension des rêves et le travail de l'individualisation.

Chacun de ses personnages résulte de l'artiste mais son unique par leurs postures et leur positionnement face a leur part de féminité, leur part rassurante.
Il nous met en paix avec nous même, nourrit notre désir d'ascension spirituelle pour nous mener a la maturité et nous faire lâcher cet objet transitionnel.

"L'amitié est le miracle par lequel un être humain accepte de regarder à distance et sans s'approcher l'être même qui lui est nécessaire comme une nourriture."
Simone Weil.

Texte:
Frederick da Soghe
Différentes personnes regardent mont travail et écrivent sur ce que ils sentent. La lecture de ses mots me fait grandir et comprendre mieux mon travail et ma personne.

Je vous invite a lire ce que ils disent.

Merci a tous/tes .
Je vous aime.
« Empelucher » les humains ou humaniser une peluche ???


Avez-vous une peluche ?
Un nounours, une peluche, un bout de tissu, un animal, bref un « doudou », un « objet transitionnel » qui, selon un concept développé par Donald W.Winnicott (1) est un « Terme pour désigner un objet particulièrement investi par l’enfant pour supporter l’absence de la mère. L’enfant va lui accorder des propriétés particulières lui rappelant sa mère… »

Cet objet transitionnel nous a aidés à trouver le sommeil. C’est à ses côtés que nous nous sommes réveillés, nous nous y sommes attachés. Il nous a rassurés également par rapport à l’absence de la mère.


Ferran nous reconnecte avec notre « enfant intérieur ». Il vogue entre le rêve, le souvenir et la réalité.
Transposé à l’âge adulte, le nounours semble ne plus avoir la même signification…. Quoique…… ? Ne s’attache-t-on pas alors à des personnes, à des sujets ?
Ne se sent-on pas rassuré, ne s’endort-on pas plus facilement à côté de l’autre ? Sensation que, grâce à cet autre, on a survécu à une autre nuit ?
De par cette peluche, devenue un humain, qu’on amène au lit et dont on voudrait ne jamais se séparer, Ferran semble « désacraliser » la sexualité…
L’artiste, au travers de la photo, utilise le corps comme média et replace l’archétype de l’objet transitionnel.
Il n’empêche qu’on aimerait souligner que Ferran fait appel à l’une des pulsions la plus primaire de l’humanité, à savoir la sexualité.

(1) : (1896-1971) Pédiatre et psychanalyste anglais

Selon Ferran, les personnages de ses photos, sont rassurants, il est à l’aise avec eux. Ils sont photographiés de face, les visages sont cachés, substitués par des jouets, des peluches, cela vous pose-t’il question ?
Serions-nous parfois le jouet de quelqu’un ? Mais, rassurez-vous, c’est Ferran qui vous posera des questions, qui observera vos réactions…

Il dépasse le jugement de par ses choix de lieux d’exposition, endroits sombres, primaires.
Interpellant aussi l’accès qui y est interdit aux femmes….


*************


La rencontre avec Ferran ne peut vous laisser indifférent.
Sa recherche ne peut que vous interpeller….et vous amener, peut-être, vers vos propres rêves et souvenirs d’enfance…, vers votre fonctionnement actuel, accompagné d’une certaine nostalgie….

Doté d’une sensibilité à fleur de peau, d’une clairvoyance peu commune, doublée d’humilité, Ferran pourrait bien vous donner envie de vous blottir, ce soir, contre un …..Nounours.`

texte:
Chantal Delcorps
Psychothérapeute

12/10/2011


28 Octobre 2011, VERNISSAGE EXPOSITION "PELUCHE"', photographies de Ferran Sanchez Castillo.

Plus d'infos a suivre.

17/01/2011



En pleine effervescence, mon cerveau commence a travailler sur le corps de futures exhibitions. Mais après 4 jours d'intensité... un petit période de relax s'impose.

Merci a tous de m'avoir fait rêver


10/01/2011

Bang Bang c'est le magazine radio queer qui mélange les genres et refuse les cloisonnements.
Bang Bang c’est en direct en RADIO tous les dimanches de 20h à 22h sur Pure FM

Réécouter l'émission du 09 janvier avec Ferran Sanchez Castillo comme invité.


Merci BANG BANG!