En pleine effervescence, mon cerveau commence a travailler sur le corps de futures exhibitions. Mais après 4 jours d'intensité... un petit période de relax s'impose.
Merci a tous de m'avoir fait rêver
The Pillow Book. Faim de nature humaine, curieux chercheur, me questionner, vous questionner… La photographie comme vérité absolue et mensonge manipulateur. Je suis le paradoxe, je suis humain. L’AMOUR, les émotions, moteurs de la création artistique. Images © Ferran Sanchez Castillo
Le sexe et le désire, l’émotionnel et le sens de l’humour. Faire une photo est toujours faire un autoportrait
L'odeur, le bruit provoqué par les frottements, la déshumanisation du porteur ou encore la mise en valeur des courbes du corps serré dans le latex peuvent être très excitantes … Pour certains, de simples gants d'examination médicale deviennent un objet de fantasme. La sensation d'être emprisonné dans un vêtement qui épouse la peau, voire la perte de la vision et de l'ouïe provoquées par le port d'une cagoule, peuvent être hautement érogènes…
On désire ce que on à proche… on photographie ce que on désire. Les mecs.
L’acte photographique peut être compris comme une violation, mais aussi comme un témoin graphique d’une complicité dans un moment intime.
Dans ma vie, les hommes qui ont partagé mon chemin font partie de mes travaux photographiques ... amis, amours, collègues ou inconnus, ils sont tous représentes dans ma iconographie.
20 ans de photo, 20 ans de recherche personnelle pour comprendre comment je suis, ce que je suis. Du noir et blanc a la couleur.
Un appareil photographique à sténopé se présente sous la forme d’une boîte dont l’une des faces est percée d’un minuscule trou qui laisse entrer la lumière. Sur la surface opposée au trou vient se former l'image inversée de la réalité extérieure, que l'on peut capturer sur un support photosensible (tel que du papier photographique). Pour faire simple, on peut dire que le sténopé fonctionne de la même façon que l'œil, il capture des images inversées du visible.
Du fait de la petitesse de l’orifice permettant à la lumière de pénétrer à l’intérieur de l’appareil et de l'absence de focalisation, le temps nécessaire pour impressionner la surface photosensible est très long. Selon la taille de l’appareil et de l'ouverture, il peut se chiffrer en secondes ou en heures. Le trou du sténopé est minuscule, par conséquent, il permet une plus grande latitude d'exposition et offre une très grande profondeur de champs (presque à l'infini).
Nous portons tous des masques ?
« Oberfläche ? Surface ? »
Jürg Benninger et Ferran Sánchez parlent le même langage, et leurs démarches artistiques évoluent dans des directions parallèles.
De leur rencontre est né le désir de poursuivre, ensemble, l’exploration des multiples strates du visage humain.
La série de photographies « Oberfläche ? Surface ? » est composée de 11 portraits grand format dont les visages sont partiellement couverts de pièces crochetées.
Partant du constat que le visage est le lieu fondamental de l’identité personnelle, et que le portrait photographié est sensé restituer fidèlement cette identité, que se passe-t-il lorsque les pièces crochetées de J.B. sont apposées sur des visages en chair et en os ? De fait, ce sont des êtres tout nouveau qui surgissent, mi-hommes mi-personnages utopiques, insaisissables et troublants, ni réels ni fictifs.
Un peu à la manière de notre propre identité qui tantôt nous confirme tantôt nous échappe. Les pièces crochetées entravent une lecture spontanée des visages en nous privant de repères socioculturels traditionnels, de sorte que nous nous voyons forcés à dépasser les stéréotypes établis, et à nous interroger : quelle est la véritable identité d’un visage ? Quelle âme se cache derrière l’apparence ? Quelle surface révèle la réalité ? Et de quelle réalité s’agit-il ?
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