19/10/2011
La lutte pour la reconnaissance et l'amour.
ou les perturbations interpersonnelles dans le processus de détachement de l'enfant a l’égard de son entourage.
Quand j'ai rencontré Ferran un matin pour qu'il me présente son travail autour d'un café et me demande d'écrire quelques lignes dessus, il m'a parlé de l'objet transitionnel comme extension du corps de part l'absence de la mère. En regardant les photos qu'il me présentait je me suis souvenu une formule Hégélienne "être soi-même dans un étranger" et donc pour moi je ne voyais pas dans ce travail la retranscription d'un passage a la maturité mais plutôt une projection de la charge émotive de nos désirs, de ses désirs.
Parce que l'artiste désire. Il désire notre amitié. Il désire jouer. Il joue de l'égo. Il joue de l'image. Il joue de notre image...
Ferran travaille l'ANIMA ou la représentation féminine au sein de l'imaginaire collectif pour réguler nos peurs et établir une relation autour du désir. Il charge ses images d'énergie de l'inconscient, de rêves, il refoule nos pulsions et les communique pour devenir. Il fait le travail vital a l'activité compensatrice du MOI source du renouveau de l'être par la compréhension des rêves et le travail de l'individualisation.
Chacun de ses personnages résulte de l'artiste mais son unique par leurs postures et leur positionnement face a leur part de féminité, leur part rassurante.
Il nous met en paix avec nous même, nourrit notre désir d'ascension spirituelle pour nous mener a la maturité et nous faire lâcher cet objet transitionnel.
"L'amitié est le miracle par lequel un être humain accepte de regarder à distance et sans s'approcher l'être même qui lui est nécessaire comme une nourriture."
Simone Weil.
Texte:
Frederick da Soghe
ou les perturbations interpersonnelles dans le processus de détachement de l'enfant a l’égard de son entourage.
Quand j'ai rencontré Ferran un matin pour qu'il me présente son travail autour d'un café et me demande d'écrire quelques lignes dessus, il m'a parlé de l'objet transitionnel comme extension du corps de part l'absence de la mère. En regardant les photos qu'il me présentait je me suis souvenu une formule Hégélienne "être soi-même dans un étranger" et donc pour moi je ne voyais pas dans ce travail la retranscription d'un passage a la maturité mais plutôt une projection de la charge émotive de nos désirs, de ses désirs.
Parce que l'artiste désire. Il désire notre amitié. Il désire jouer. Il joue de l'égo. Il joue de l'image. Il joue de notre image...
Ferran travaille l'ANIMA ou la représentation féminine au sein de l'imaginaire collectif pour réguler nos peurs et établir une relation autour du désir. Il charge ses images d'énergie de l'inconscient, de rêves, il refoule nos pulsions et les communique pour devenir. Il fait le travail vital a l'activité compensatrice du MOI source du renouveau de l'être par la compréhension des rêves et le travail de l'individualisation.
Chacun de ses personnages résulte de l'artiste mais son unique par leurs postures et leur positionnement face a leur part de féminité, leur part rassurante.
Il nous met en paix avec nous même, nourrit notre désir d'ascension spirituelle pour nous mener a la maturité et nous faire lâcher cet objet transitionnel.
"L'amitié est le miracle par lequel un être humain accepte de regarder à distance et sans s'approcher l'être même qui lui est nécessaire comme une nourriture."
Simone Weil.
Texte:
Frederick da Soghe
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